vendredi 13 septembre 2019

la traversée du Monténégro et de l'Albanie

Notre dernière nuit en Croatie a été très ventilée   !  vent violent toute la nuit, orages et éclairs n'ont cessé que dans la matinée, laissant une mer très agitée, aussi, plutôt que d'aller nourrir les poissons, on a renoncé à re-découvrir Dubrovnik ( la première fois remonte à 2005 ), et pour les photos, il suffit de puiser dans mes archives, pour apprécier, encore, cette magnifique ville.


















Nous partons donc vers le Monténégro, où nous faisons le tour des Bouches de Kotor. Ce magnifique fjord méditerranéen nous permet de découvrir de somptueux paysages, mais il est très difficile de s'arrêter au bord, ne serait-ce que pour prendre une photo.








De plus, à l'approche de Kotor, nous remarquons 2 gros navires de croisière, à l'ancre dans le fjord, face à la ville, ce qui ne nous dit rien de bon quant aux possibilités de stationner en ville, car il y a une nuée de bus, et les parkings leur sont entièrement dédiés, résultat, malgré diverses tentatives, impossible de se poser. C'est avec beaucoup de regrêts que l'on quitte Kotor, pour poursuivre la traversée du Monténégro vers l'Albanie, par une magnifique route en corniche, qui nous offre de magnifiques paysages des Balkans.


Puis nous voici arrivés à la frontière albanaise ;  plus d'une heure d'attente pour accéder au poste de douane, qui regarde à peine nos passeports, et pour seul renseignement nous demande la marque du camping-car  !!!
Enfin, on passe en Albanie, et là, on entre dans un autre monde : le niveau de vie, d'habitat, de propreté... est tout à fait différent.  Ici, on vit encore un peu comme au Maroc d'aujourd'hui , toute l'activité économique se passe dans la rue, sur les trottoirs, ou sur des terrains vagues  où d'innombrables détritus jonchent le sol  !












on en est encore et souvent aux charrettes tirées par les ânes, ou, si l'on a les moyens, par une sorte de tracteur des années 50 , ressemblant à nos moto-bineuses .


Ici, on en est encore aux paillets des années 50



La circulation est totalement anarchique, on ne respecte absolument rien, à croire que personne, même la police, n'a ouvert un jour un code de la route ( enfin, s'il existe !  ). ça passe sur 3 voire 4 files alors qu'il n'y en a que 2 tracées au sol,  à 5 files quand il n'y en a que 3, ça double par la bande d'arrêt d'urgence dès lors qu'il y a un peu de place, on s'arrête absolument n'importe où en mettant les warnings, parce que le téléphone vient de sonner, y compris en plein rond-point, sur la 4 voie menant vers la capitale Tirana, ou tout simplement pour discuter avec la voiture arrêtée sur la première voie,  bref, un "bordel" sans nom  !  On se demande encore comment on a pu échapper à un accrochage ...

Quant à se garer à Tirana, soit il faut faire comme eux, en 2 ème ou 3 ème file, vu le gabarit de notre véhicule ça ferait encore plus désordre,  soit on ne s'arrête pas, ce que nous avons fait, après une virée jusque devant le palais présidentiel.
On poursuit donc vers le sud en direction de la Grèce. On fait étape près de Durrès, en bord de mer.




L'équipement des installations balnéaires est correct mais sans plus, et il ne faut surtout pas aller voir derrière les hôtels pimpants, car c'est là que l'on déverse toutes les ordures, les gravas.... ça illustre le peu d'importance portée à l'environnement, les papiers, plastiques et autres poubelles jonchent les bords de route, bref,  c'est sale, peu incitatif à rester dans le pays que l'on ne fera que traverser.
C'est un pays qui s'ouvre au monde extérieur, qui commence son développement, mais il y a encore beaucoup à faire évoluer pour moderniser une économie et une culture encore archaïque !

On fait cependant une visite intéressante du château de Gjirokaster







En 2 jours nous voici arrivés à la frontière grecque, où l'on ne nous demande seulement d'où nous sommes originaires?  à la réponse "en France", on a un énorme sourire et un "Bon Voyage".

Et pour notre première étape en Grèce, nous nous posons pour le nuit à Ioanina, au bord d'un lac, et à proximité immédiate de très beaux restaurants. La ville est propre, très animée, bref, on a changé de monde. On a aussi retrouvé les facilités de communiquer comme si l'on était à la maison ( téléphone, internet ... ).
Aussi, pour fêter notre anniversaire de mariage, ce sera Resto ! Et quel bon choix, un régal du début à la fin, complété du Champagne ( venu de France dans nos soutes ) à notre retour au camping-car.




1 commentaire:

  1. Je commençais à m'inquiéter de ne pas vous lire.j'attend avec impatience des images du drone (alors Bernard prêt)pour nous faire encore plus rêver. Biz à tous les 2 P&L

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