vendredi 11 octobre 2019

sur le retour

Nous faisons une dernière halte en Grèce à Stavros, au bord de la mer,






la mer que nous ne retrouverons que bien plus loin, en Slovénie. Déjà la Grèce pleure notre départ, il pleut sans arrêt pendant 2 jours ... La température a bien changé, nous sommes passés de 26/27° à 17/18° au mieux. Pour la nuit on atteint des 10 à 12°, on sent bien que l'automne s'est installé.

Nous avons donc repris la route vers l'Ouest, avec un dernier passage à Thessalonique pour d'ultimes achats en Grèce, puis direction la Macédoine du Nord. Nous passons par une route assez défoncée en bordure du lac d'Ohrid, jusqu'au Monastère de Saint Naum. Situé à l'extrémité Sud du lac, à quelques encablures de la frontière albanaise, ce magnifique monastère, qui ne se visite que de l'extérieur,  nous offre quelques belles photos.















 Nous y ferons étape pour la nuit, qui a été fraîche, au point d'allumer le chauffage dans le camping-car ! Bien nous en a pris, puisque la bouteille de gaz, en service depuis 3 semaines, arrive vers zéro . Par précaution, nous envisageons les solutions de remplissage disponibles à notre portée.

Aussi, pour des raisons de logistique, nous allons apporter une modification à notre projet de trajet retour, en rentrant de nouveau en Albanie, à Pogradec, pour rejoindre Elbassan où nous avons une adresse pour faire le remplissage. On retrouve les paysages albanais, et des modes de vie que l'on avait un peu oublié.





Le remplissage fait, pour une somme très modique, moins de 10 €, nous progressons vers le Nord, en direction de Shköder et nous entrons à nouveau au Monténégro, que nous traversons par une belle route en corniche, et pas moins d'une centaine de tunnels, d'un autre temps, sur moins de 150 km, vers la frontière de Bosnie Herzégovine.







A la frontière, l'état des  "bâtiments " de la douane bosniaque ( des containers hors d'âge aménagés ) nous plonge dans un autre temps.
La route devient très étroite, totalement défoncée, et bitumée sur à peine une moitié de route, tantôt à droite, tantôt à gauche. Le reste de la route est en terre battue, pleine de trous énormes dont certains sont à demi comblés par quelques gros morceaux de roche pour en limiter la profondeur... on avance entre 15 et 20 km/h au mieux. Les 20 km à faire dans ces conditions pour retrouver une route "acceptable " nous prennent plus de 3 heures  !
On y fait des rencontres insolites, mais courantes tout au long de ce trajet.





Enfin on finit par une route en état moyen, pour rejoindre la capitale, Sarajevo. C'est une très grande ville, moderne, car reconstruite en partie après les désastres de la guerre des années 80/90, qui se visite de manière très agréable.
On s'est posé au camping Oaza, à 15 minutes de marche pour prendre le tram qui nous mène au centre historique. Là aussi, on est dans un autre temps : les trams datent d'une autre époque, sont bruyants, inconfortables à souhait, des sièges en fer à peine recouvert d'une micro-couche de tissu, ça remue dans tous les sens, bref on a l'impression d'être dans les trams de Lisbonne. Mais, ça a son charme...








La vieille ville comporte de nombreuses ruelles où les bars et les restos disputent la place aux échoppes de souvenirs en tous genres, des plus brillants aux plus clinquants, en passant par les artisans qui travaillent le cuivre dans leur boutique de quelques mètres carrés à peine.
L'ensemble donne des airs de souks orientaux bon enfants. L'ambiance y  est très conviviale.

















Après les Jeux Olympiques d'hiver de 1984, Sarajevo a connu les désastres de la guerre, le téléphérique qui mène à plus de 1135 m d'altitude, au départ de la piste de bobsleigh de ces jeux a été modernisé, mais hélas, la piste est en état de total abandon.







De ce belvédère, on dispose cependant d'une vue magnifique sur l'ensemble de la ville.






Demain, nous reprendrons notre périple vers le Nord, en direction de Zagreb, en Croatie. Nous retrouverons aussi nos connexions internet par données mobiles de nos téléphones, nous ne serons plus, ainsi, tributaires des conditions de réception d'un hypothétique signal Wifi, comme ces derniers jours.


à +






1 commentaire:

  1. En effet ça sent le retour !
    Mais quel joli périple que vous venez de faire !
    En attendant de se revoir "en France" on vous fait de gros poutous !
    A bientôt donc

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